🌼 31 jours plus tard 🌼
La dernière fois que j’avais posté ici, c’était pour vous annoncer que j’étais malade du Covid. J’avais besoin d’en parler et surtout de vous dire à quel point cette maladie peut faire des ravages. Je peux comprendre que certains n’aient pas eu envie de lire mon article, vu qu’on ne parle que de ça en ce moment. Mais, on est vraiment mal informés sur la durée de la maladie.
Plusieurs d’entre vous m’ont demandé pourquoi c’était si long. Pourquoi j’avais toujours mal trois semaines après. La réponse donnée par mon médecin est que j’ai été trop longtemps en contact avec la personne qui me l’a transmise et bien évidemment, quand on s’aime, on partage tout !
Tandis que mon copain a pu reprendre des forces plus facilement, je peinais vraiment à faire des activités avec de la réflexion. Une situation de stress me faisait trembler, paniquer voire pleurer. Dès que je sortais de mon lit, j’avais mal aux muscles. Dès que je faisais trop de téléphone, mes mains devenaient complètement moites. Mes activités des premiers jours comme colorier devenaient impossibles. Et même manger… De toute façon, a-t-on vraiment envie de manger, quand l’odorat et le goût ne sont plus là.
Au bout de la 3e semaine, des insomnies ont commencé à faire surface. J’avais une vie complètement en décalé : je m’endormais à 1 h pour me réveiller dix à onze heures plus tard. Puis, j’essayais de me « réveiller » avec difficulté, pour me retrouver en plein milieu de l’après-midi à vouloir faire un semblant d’activité. Vous vous doutez qu’avec un rythme pareil m’a vie sociale en a pris un coup.
Il m’aura fallu, finalement 31 jours pour me sentir mieux. 31 jours que j’ai mis entre parenthèses. Ce besoin vital de l’écrire, me permettra plus tard de me souvenir de cette période difficile. Dans quelques temps, j’aurais besoin de relire ces deux articles pour me souvenir de tout ça, car plus les jours avancent, et moins je me rappelle mes journées passées. Je ne sais pas si c’est mieux. Dans un sens peut être…
Je souhaite vraiment que mes derniers symptômes vont vite disparaitre. Je vais mieux, mais j’ai encore des séquelles. Des maux de dos qui ne passent pas, une fatigue éternelle qui persiste, un stress qui est clairement décuplé. J’essaye de relativiser et de me dire que je m’en sors bien, mais j’espère retrouver mon corps d’avant.
En tout cas, je vous souhaite à vous tous, d’y échapper.
Prenez soin de vous, et faisons en sorte que ça ne dure pas.
–